CSRD, ESRS ou ESG – vous maîtrisez encore le sens du mot « durable » ?
Guide des principaux sigles de la durabilité
Vous saviez déjà à quoi correspond ESG, mais un petit rappel ne fait jamais de mal en cas de trou de mémoire : « Environmental, Social and Governance » désigne les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Mais connaissez-vous la CSRD et l’ESRS ? La profusion de sigles dans la communication relative au développement durable fait régner une grande confusion. Quel est le sens de ces acronymes qui fleurissent partout ? Quel impact ont-ils sur votre entreprise ? Et comment appréhender cette nouvelle réglementation ? Il est grand temps d’apporter plus de clarté pour vous permettre de discerner ce qui est vraiment important.
Qu’est-ce qui se cache derrière la CSRD et l’ESRS ?
Toutes ces abréviations ne tombent pas du ciel. Elles font partie intégrante du Pacte vert pour l’Europe : un train de mesures qui doit permettre à notre continent d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Afin de réaliser cette ambition, l’UE impose aux entreprises des règles de reporting plus strictes en matière de durabilité.
Ces exigences renforcées sont regroupées dans la directive Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). Cette dernière contraint les grandes entreprises à fournir des rapports transparents concernant leur impact social et environnemental, tant au sein de leur propre organisation que chez leurs partenaires et leurs fournisseurs. L’UE entend ainsi lutter contre le greenwashing et investir dans des entreprises réellement durables.
Vous vous attelez depuis des années à rendre votre cœur de métier plus durable ? La CSRD vous permet d’attester noir sur blanc de vos efforts, de préférence par le biais de données. Mais le reporting de ces données doit s’inscrire dans un cadre bien précis défini par l’UE. Il s’agit en l’occurrence des European Sustainability Reporting Standards (ESRS) ou normes de reporting sur le développement durable.
Qu’est-ce que la CSRD signifie pour votre entreprise ?
La directive CSRD est entrée en vigueur début 2024 pour quelque 50.000 grandes entreprises. En 2025, elles seront rejointes par les entreprises cotées en bourse qui remplissent au moins deux des trois critères suivants : plus de 250 salariés, un chiffre d’affaires annuel supérieur à 40 millions d’euros et un total de bilan dépassant les 20 millions d’euros. Les PME cotées en bourse suivront le mouvement en 2026.
L’impact de cette réglementation risque toutefois de se faire ressentir rapidement à votre niveau. En effet, les entreprises sont tenues de faire preuve de vigilance envers les efforts en la matière de leurs clients, partenaires et fournisseurs. Une façon pour l’UE de plonger tout le monde dans le bain de la durabilité. Il est dès lors envisageable que l’on vous demande sous peu de fournir un rapport de durabilité, contenant des données claires et des objectifs réalisables.
Le développement durable est donc appelé à devenir progressivement un facteur déterminant pour commercer, au même titre que le prix et la qualité. Les entreprises qui ne pourront présenter que de faibles résultats voire aucun seront exclues des contrats ou des partenariats. En misant dès aujourd’hui sur une politique forte en matière de durabilité, non seulement vous vous assurez de la confiance de vos clients et de vos partenaires, mais vous vous forgez également un avantage concurrentiel, porteur de nouvelles collaborations potentielles.
Quelle approche adopter ?
Première chose à faire : mesurer. Mais que faut-il mesurer exactement ? L’analyse de double matérialité identifie et hiérarchise les problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) en les évaluant sous deux angles : leur impact sur la performance financière de votre entreprise et l’impact de votre activité sur son environnement économique, social et naturel.
Votre gestion énergétique constitue un élément clé de l’analyse de double matérialité en raison de ses retombées à la fois financières et environnementales. Mieux vaut ne pas attendre trop longtemps pour l’optimiser. Optez dès aujourd’hui pour un système de gestion énergétique intelligent, efficace et écologique tel que MINT, un outil qui équilibre en permanence les flux d’énergie de votre entreprise. Un plus pour votre consommation, mais aussi pour votre budget et pour l’environnement. Sans compter que vous pourrez désormais impressionner votre partenaire avec vos chiffres dès qu’il vous demandera vos données énergétiques.