Rapports de durabilité : une question de mesure
Vous êtes une grande entreprise ou une entreprise cotée en bourse ? Alors mieux vaut commencer à rédiger votre rapport de durabilité le plus tôt possible. Ce rapport compile toutes les mesures prises par votre entreprise pour réduire son impact sur l’environnement et la société. Même si l’échéance n’est que dans quelques années, nous vous conseillons de commencer à recueillir les informations dès maintenant. Car sans données, il est impossible de prouver quoi que ce soit. Même si vos actions ont un impact positif. Le mot d’ordre : on récolte des informations mesurables.
Le score ESG de votre entreprise
Le Green Deal européen exige des entreprises qu’elles publient des rapports de durabilité chaque année. Conformément à la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD), les grandes entreprises cotées en bourse, mais aussi les petites entreprises qui satisfont à certains critères, sont tenues de présenter un rapport. Mais en quoi consiste exactement ce rapport ?
Le rapport sur la durabilité fait partie de votre rapport annuel. Il décrit les initiatives prises par votre entreprise pour contribuer à :
- l’environnement (E nvironmental)
- la société (S ocial)
- la G ouvernance.
Ensemble, ces trois critères forment votre score ESG. Il ne s’agit donc pas seulement de l’environnement. Votre impact sur la société et la bonne gouvernance comptent également.
Quand est-ce le tour de votre entreprise ?
Avant la mise en place de la CSRD, c’était la directive sur les rapports non financiers (NFRD) qui était en vigueur. Les entreprises d’intérêt public cotées en bourse et employant plus de 500 personnes étaient tenues de rendre compte de leur impact social et environnemental à partir de 2018. La CSRD y ajoute les entreprises qui :
- emploient plus de 250 personnes
- réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 40 millions d’euros
- possèdent plus de 20 millions d’euros d’actifs
Votre entreprise répond à au moins deux de ces critères ? Alors elle est concernée par la CSRD et doit produire un rapport de durabilité.
Ce rapport est introduit en trois étapes différentes. Vous devrez publier votre rapport …
- … à partir du 1er janvier 2024 si votre entreprise était déjà couverte par le NFRD
- … à partir du 1er janvier 2025 si vous êtes une grande entreprise
- … à partir du 1er janvier 2026 si vous êtes une PME cotée en bourse, un établissement de crédit de petite taille ou non complexe ou une captive d’assurance.
L’échéance semble encore loin, mais ne vous y trompez pas : pour publier un rapport l’année prochaine, vous aurez besoin des données de l’exercice écoulé. Vous étiez concerné par le NFRD ? Dans ce cas, vous devez être en mesure de fournir des chiffres de 2023 pour votre rapport de 2024. Mieux vaut donc commencer à rassembler les données dès que possible pour prouver l’impact de vos initiatives.
Alignez vos compteurs d’énergie et surveillez votre consommation
Une question de mesure. Pour prouver l’impact de vos mesures sur votre empreinte, vous avez besoin de chiffres. Et de quoi avez-vous besoin pour mesurer les chiffres ? De compteurs d’énergie, par exemple .
Vous pourrez ensuite collecter des données. Vos compteurs d’énergie surveillent en permanence votre consommation ainsi que la quantité d’énergie (verte) produite localement. Après quelques mois, idéalement un an, vous aurez créé une base solide sur laquelle vous pourrez construire vos futures analyses.
Vous avez opté pour un système de gestion de l’énergie basé sur l’IA ? Sur la base des tendances observées dans vos données, votre système de gestion apprendra à aligner de manière optimale vos sources d’énergie et vos consommateurs. Vous éviterez ainsi les pics de consommation et tirerez le meilleur parti de vos différentes sources d’énergie (renouvelables). Vous pouvez également inclure ces données dans votre rapport de durabilité.
Bénéficiez des fournisseurs durables
Vos propres actions, mais aussi celles de vos fournisseurs peuvent contribuer à votre rapport.
Pour déterminer votre empreinte, nous distinguons trois scopes. Le premier et le deuxième reflètent respectivement les émissions directes et indirectes de CO2 de votre entreprise. Le troisième scope représente les émissions indirectes de CO2 d’autres organisations, par exemple de vos différents fournisseurs.
Chez Phoenix Contact, par exemple, nous nous efforçons d’utiliser autant de matériaux durables que possible. En outre, grâce à notre transparence totale, vous connaissez toujours l’empreinte exacte de chaque installation.
Une transition énergétique efficace avec Phoenix Contact
Vos deux premiers scopes peuvent ensuite être abaissés en fonction de la transition énergétique de votre entreprise. Infrastructure de recharge, sources d’énergie renouvelables internes, stockage local de l’énergie… : une tâche ardue, mais absolument nécessaire. Grâce à la gestion intégrée de l’énergie, vous n’avez plus à vous soucier de l’interconnexion efficace et autonome de votre infrastructure énergétique globale.
Vos actifs énergétiques existants et nouveaux sont parfaitement intégrés les uns aux autres. Ainsi, le système garantit en permanence un confort optimal à tous les utilisateurs. Grâce à nos années d’expertise, nous garantissons une solution entièrement intégrée pour votre entreprise, quelle que soit la complexité de votre infrastructure.