Vince Carioti, Directeur électromobi- lité Amérique du Nord quand même : le véhicule le plus vendu aux États-Unis, le Pick-up F150, va bientôt être commercialisé dans une version purement électrique (sourire). Le temps de charge, l'infrastructure et une petite sélection de véhicules - les entraînements alternatifs ont encore du mal à s'adapter. Toutefois, tout va changer à partir de 2020. Tous les grands constructeurs ont annoncé de nouveaux modèles. è En Europe, notamment en Allemagne, la voiture comme moyen de transport numéro 1 doit pouvoir tout faire : le déplacement au supermarché, le déplacement au travail, mais aussi le voyage d'affaires et les vacances à travers l'Europe. Les États-Unis sont un vaste pays. Deux côtes avec une grande densité de population, et entre les deux, de vastes étendues. Comment un Américain normal se déplace-t-il d'un endroit à l'autre ? Quels moyens de transport utilise-t-il ? Les avions ou les trains sont-ils une alternative ? Aux États-Unis, la voiture est aussi le moyen de transport nu- méro 1. Pensez aux coûts nécessaires lorsque des familles avec deux ou trois enfants doivent voyager. La voiture est alors le moyen de transport le moins cher. Et nos transports en com- mun, notre infrastructure sont tout simplement misérables, qu'il s'agisse du bus ou du train. C'est pourquoi il ne reste que la voiture la plupart du temps. Mais ici aussi, il y a un change- ment de mentalité. Les jeunes d'aujourd'hui utilisent de plus en plus les modèles Uber ou de covoiturage. La voiture perd du terrain. Cela modifie le comportement d'utilisation. Nous travaillons également à l'électrification des véhicules utili- taires lourds et légers. Il s'agit d'un énorme marché, tant aux États- Unis que dans le monde entier. è Phoenix Contact E-Mobility en Allemagne et Phoenix Contact E-Mobility aux États-Unis – quels sont les défis auxquels les deux entreprises doivent faire face ? Le développement de la techno- logie est ici clairement contrôlé et initié à partir de l'Allemagne. En tant que propre division d'électromobilité, nous ne sommes présents aux États-Unis que depuis deux ans et ne sommes donc pas actifs depuis longtemps sur le marché américain. Aux États-Unis, nous ne travaillons pas avec nos propres développeurs. Ceci reste une particularité du site de Schieder en Allemagne. Nous définissons bien enten- du nos besoins spécifiques à chaque pays, puis nos collègues allemands les mettent en œuvre. À l'avenir, nous allons avoir besoin de notre propre développement et de notre propre pro- duction aux États-Unis, car notre marché est énorme. Mais c'est mon analyse tout à fait personnelle. è Véhicules hybrides ou pures voitures électriques - quelles technologies gagnent actuellement la course aux États-Unis ? Personnellement, je penche clairement vers les purs véhicules électriques. Et Tesla montre bien le chemin. Il existe bien en- tendu aussi des amateurs de technologies hybrides, surtout en raison de l'absence de couverture. Mais pour moi, ce n'est qu'une technologie de transition. Par ailleurs, aux États-Unis, la construction de moteurs classiques est actuellement en pleine mutation. Plus aucun grand constructeur n'investit dans le développement et la production de nouveaux moteurs à essence ou diesel. è Avec quelle voiture roules-tu toi-même ? Une BMW M3. Mais nous avons aussi une Chevrolet avec un gros Big-Block de 5,7 litres dans le garage. Pour moi person- nellement, les autonomies ne sont pas encore vraiment op- timales. Quand cela approche des 300 milles, et quand des constructeurs comme Mercedes, Audi ou BMW sont impli- qués, alors cela deviendra également captivant pour moi. Le magazine de l'innovation de Phoenix Contact UPDATE 1/20